Les possibilités de pavage du plan par des figures de base qui le remplissent en se répétant sans laisser d’espaces, sont limitées et ont un rapport avec la cristallographie. Ces pavages dont les figures de base sont remarquablement ajustées et qui ne peuvent bouger les unes par rapport aux autres, donnent pourtant dans leur assemblage une impression de dynamisme vertigineux dans lequel on peut s’absorber à plaisir. Lorsque les figures de base des pavages sont des éléments du « réel » et non plus des formes géométriques, cette sensation n’en est que plus intense. C’est pourquoi cette démarche d’intégration d’éléments du « réel » dans les pavages, dont les formes de base s’en approchent, me tient à cœur. Elle mène de la géométrie à la photographie.